2024 On témoigne de paysages malmenés par l’activité humaine alors que son essence n’a jamais été autant théorisée et questionné; nous n’avons ainsi que ce mot à la bouche. Il s’agit d’interroger nos imaginaires, le refuge de l’esprit qu’évoque le paysage alors même que sa réalité physique ne semble plus faire corps avec ses divers signifiants. L’actualité cinglante et la dégradation de notre environnement due à l’activité humaine réclame une refonte et une plus juste appréhension de l’ambivalence du paysage dans la conscience commune. La notion fondatrice de paysage en Occident et en Chine à travers sa représentation picturale, permettent de trouver des clés de compréhension sur nos rapports évolutifs, mais il est nécessaire de rattacher ces préceptes dans la production d’images contemporaines, de la peinture à la photographie et peut être y déceler un système.  En s’attachant aux éléments « Montagne(s) » et « Eau(x) », que le paysage chinois érige comme entités fondatrices, on peut relever l’évolution de la manière de représenter ces éléments et le paradoxe de leurs imaginaires.
Mémoire de recherche